CREA - Centre de recherche et d’études anthropologiques

Le CREA - Centre de Recherche et d’Études Anthropologiques place la réflexion anthropologique et l’ethnographie au cœur de ses activités, tout en prenant en compte la multiplicité des approches anthropologiques contemporaines et la confrontation de cette discipline à différents objets, contextes et champs disciplinaires. Une attention particulière est consacrée à l’inscription des axes de recherche du laboratoire dans le contexte actuel dit de la « mondialisation ».

THÈMES DE TRAVAIL : Ce projet scientifique est mis en œuvre par l’articulation de 5 axes thématiques et 1 axe transversal (axe 6), étroitement liés : Axe 1 - Arts : culture matérielle et patrimoine, images, performances ; Axe 2 - Corps, santé et nature ; Axe 3 - Religion ; Axe 4 - Villes et territoires, pouvoirs, migrations ; Axe 5 – Sons, images et rituels ; Axe 6 - Intervention et développement.

ACTIVITÉS : Séminaire annuel ; Journées scientifiques ; Colloques ; Ateliers de travail ; Publications

DIRECTEUR /RESPONSABLE : Jorge P.SANTIAGO

crea@univ-lyon2.fr

Représentante du CREA dans le GIS : Bianca BOTEA-COULAUDCREA - Centre de recherche et d’études anthropologiques

PROPOSITIONS DE TRAVAIL POUR LE GIS :

Depuis une quinzaine d’année, un certain nombre de chercheurs du CREA travaillent les questions patrimoniales sous les différentes facettes des processus interculturels s’appuyant sur différents terrains de recherche français, européens et internationaux et sur des liens anciens avec des institutions du patrimoine principalement françaises et européennes mais aussi d’autres continents.

Plutôt que de restreindre le champ interculturel du patrimoine aux pratiques de négociation et d’échange des contenus culturels entre des groupes (des groupes et des contenus considérés comme donnés en soi), nous l’analyserons comme un espace d’émergence, de formulation, de circulation et d’échange des intentions et des « horizons d’attente », processus lors desquels se construisent des groupes et des contenus culturels.

Nous souhaitons saisir cette diversité des logiques d’actions, des acteurs et des contenus culturels lesquels composent ce champ interculturel du patrimoine autour de deux types de questionnement :

• Comment est-il redéfinit et reconstruit le « territoire » d’action des institutions patrimoniales dans cette tension entre mobilité, déterritorialisation et localisation ?
  
• Comment le patrimoine intervient-il dans la médiation entre, d’une part, les productions (et les transmissions) mémorielles et, d’autre part, la production ou la récriture de l’histoire des groupes et des territoires ? Comment l’action patrimoniale, par ces enjeux mémoriels et de construction de l’historicité, plutôt que d’être à la recherche d’une « fidélité au passé, à ce qui une fois fut », arrive-t-elle à « changer les projets de chacun et de tous » (Ricoeur) et à ouvrir vers un espace de projet et d’expérience collective ?