Dès les premiers séminaires sur les institutions patrimoniales et les pratiques interculturelles, il est apparu nécessaire de travailler sur les logiques de représentation des altérités
 qui prévalent dans les institutions patrimoniales. Comment ce qui est 
donné comme « autre » dans une société est présent, présenté, représenté
 dans les institutions patrimoniales et les politiques mémorielles ? 
Comment la désignation et la catégorisation des publics, la construction
 du rapport au visiteur engagent-elles également des problèmes de 
représentation ?
Parmi
 les modes d’entrée dans cette réflexion retenus, sans qu’ils soient 
exclusifs d’autres propositions, figurent la poursuite de l’orientalisme
 dans certains processus de patrimonialisation ; les
 modes d’appréhension et de compréhension des cultures et des sociétés 
qui ont été travaillées par la réalité coloniale puis par la réalité postcoloniale ;
 la persistance de logiques de culture dominante qui, dans la 
reproduction des mécanismes de sélection et de transmission des savoirs,
 laissent de côté, rendent invisible ou disqualifient les 
« subalternes » ; la compréhension des logiques d’autorité à l’œuvre dans les processus de désignation et d’assignation.
> Introduction : Questionner les politiques culturelles face à la complexité des sociétés contemporaines, par Hélène Hatzfeld et Sylvie Grange.
> Expérimenter dans l’élaboration des projets
> Transformer les cultures professionnelles
> Interagir dans la valorisation et la médiation
Et aussi :
> Actualités : recherche, innovation numérique, publications.
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